Illustrations :   Le mouvement fédéraliste provençal

Amouretti, Maurras et leurs camarades, dont Louis Denis-Valvérane, reprochent à la Société des Félibres de Paris sa prudence politique: elle n'ose pas contrarier le centralisme officiel en rappelant la vocation régionaliste du Félibrige. En 1892, Maurras et Amouretti rendent publique une déclaration fédéraliste exigeant "l'autonomie politique" du Midi, qui resterait cependant partie intégrante de la nation française. Bientôt exclus de la Société des Félibres de Paris, les jeunes Félibres fédéralistes fondent une école concurrente, l'Escolo Parisenco dou Felibrige, qui reçoit l'appui de Mistral. Elle disparaît en 1899, mais sa doctrine marque durablement la pensée régionaliste française. Denis-Valvérane lui a consacré de nombreuses œuvres et une partie importante de ses souvenirs.
M.M.

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